Le tour de la Sainte Beaume

La route mythique qui mène au circuit du Castellet. Un superbe revêtement qui serpente à travers la foret de pins de Cuges. Hélas, c'est aussi le rendez vous des motards du dimanche qui déboulent à fond et donc celui du Samu. Il y a presque tout le temps des accidents, donc profitez du paysage et gaffe à vos rétros.

La redescente vers La Ciotat, toujours entouré de pins, des belles épingles sur un très beau revêtement. Si le temps le permet, une très belle vue sur la baie des Lecques. Arrivée en ville et direction les calanques du Muget (contre le chantier naval) et le parc du bec de l'aigle. La pause s'impose. On peut monter jusqu'au belvédère du bec de l'Aigle ou pour les courageux se baigner dans les calanques. L'eau risque d'être un peu fraîche en hiver.

La route des cretes. La aussi une vue enchanteresse sur les calanques et la mer. Nombreuses haltes possible avec un saut à la table d'orientation du sémaphore. Pas d'arbres, juste des genets et de la caillasse. Un régal pour les narines au printemps. Petite visite sur le port de Cassis si on trouve de la place pour garer les motos, vu que Cassis est LA promenade dominicale du motard marseillais: 14 km le matin, 14 km le soir, via la Gineste, tout un programme...

Maintenant on va rouler un peu, donc remontée vers le col de l'ange via Roquefort la Bédoule, et toujours les forets de pins. Belle vue sur la baie de Cassis, au début, ensuite des virages. Comme souvent dans ce coin, gaffe au gasoil gentiment répandu sur la chaussée.

La montée du Beausset suite. Même recommandation que précédemment. On passe devant le Castellet, fermé au parking encombré de motards. Gaffe à la photo dans la ligne droite bien tentante, elle est connue. Dans la redescente vers le Beausset, on prend la direction Signes à travers les forets de chênes, pour se diriger vers Signes. Logique !

Des virages, des feuilles, une belle forêt. Un très beau parcours, plutôt étroit mais dont le revêtement reste correct. Une pause café à Méounes pour le charme des villages de la Sainte Beaume.

Rien de bien palpitant. Ah si, des travaux à la sortie de Méounes. Ca doit faire bientôt 2 ans que c'est en travaux...

On repart plein Est, donc s'il fait beau, on a un soleil d'hiver en pleine poire. Prévoir les lunettes de soleil. Ici, c'est de la foret, on se croirait un peu à la montagne, ou au bout du bout du Larzac, par endroit. Pourtant la mer n'est qu'à une trentaine de kilomètres. Des promeneurs, des enfants et des troisième âge qui ont parfois la manie de faire demi tour en plein virage après une cote. Attention beaucoup de monde aux abords de l'hostellerie de la Sainte Beaume, point de départ vers la grotte de la vierge et le sommet du Pilon. Enfin on va pas râler, y'a des virages, des paysages, des montées, des descentes et un revêtement... bosselé diront nous.

Alors là, on profite, on se régale, on apprécie. Après Plan d'Aups, on va tourner à gauche vers Gémenos via le col de l'Espigoulier, sans doute l'une des plus belle spéciale du rallye de la Sainte Beaume (pour la précision, la route des cretes en est une autre). Un revêtement excellent sur la montée, une vue grandiose en montée sur Auriol. Arrivé au col de l'Espigoulier (qui est un parking, se méfier), on plonge littéralement vers Gémenos. On est à 728 mètres d'altitude et on voit presque toute la route jusque dans la vallée. On remarquera la succession anthologique d'épingles, idéales pour travailler le placement du regard et la prise d'angle. Le revêtement est dégradé sur le début, puis redevient impeccable le temps de passer une série d'épingles, puis se dégrade à nouveau. Attention dans l'une des épingles à droite tournant autour d'un imposant bloc de pierre (qui rend le virage aveugle), la chaussée est complètement bouffée en sortie. Mieux vaux le savoir. Idem pour l'arrivée sur Gémenos, ou des voitures sont garées sur la route, laissant un passage très étroit.

Un petit café à Gémenos et voilà c'est terminé.

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